Entreprendre : les success stories du logiciel business plan
Trouvez l’inspiration grâce aux témoignages et conseils de douze entrepreneurs à succès !
Success stories Alterfood
Entrepreneurs, comme Alexis Vaillant, partagez vos expériences et vos astuces ! Se surpasser : un maître mot pour le président d’AlterFood, une entreprise spécialisée dans la distribution de marques alimentaires naturelles et bio. Découvrez sa combinaison gagnante.
« Se faire plaisir tout en se faisant du bien » : c’est le crédo d’AlterFood. Cette société lancée par Alexis Vaillant voit le jour en 2009. Ce dernier a alors une idée en tête : développer des marques alimentaires attentives au bien-être de la planète et de ses consommateurs.
Epicerie, snacking et boisson sont ainsi les trois marchés de distribution sur lesquels AlterFood bouscule nos habitudes. Et ça marche ! La société gère aujourd’hui 21 marques, dont huits marques en propres, et commercialise plus de 150 produits dans toute la France.
Une entreprise à la pointe des tendances alimentaires
Quand il se lance dans l’aventure entrepreneuriale, Alexis Vaillant importe des marques d’autres pays, susceptibles de répondre aux demandes du marché français. Mais la volonté de créer ses propres produits et de participer à la conception de l’alimentation de demain se fait de plus en plus forte. Un développement interne qui permet aujourd’hui à sa société de s’affirmer comme un véritable « laboratoire d’innovations » dans le domaine alimentaire. Ainsi, deux de ses gammes remporteront le prix innovation de l’année LSA. InFusion, marque d’infusions glacées bio à base de plantes et de jus de fruits, dans un premier temps. Hugo le Maraîcher, boissons mixant des fruits et des légumes, dans un second temps.
Des produits d’origine française
« En France, nous avons un terroir extraordinaire sur lequel capitaliser »
Jus de fruits, sodas, sirops, thé glacé, supersnacks… les gammes proposées par AlterFood sont nombreuses et variées. Et pour s’affirmer sur ces marchés, l’entreprise mise sur le 100 % naturel et le Made in France. Les matières premières utilisées dans ses produits sont donc pour la plupart cultivées dans l’Hexagone. C’est le cas par exemple d’InFusion. Les plantes sont récoltées au domaine de Mazet, au cœur de la forêt des Cévennes dans le sud du pays. Il en est de même pour la gamme Marcel Bio. Pour produire ses jus et nectars, l’entreprise s’approvisionne auprès d’agriculteurs de la filière fruits du Languedoc Roussillon.
Success stories Arcancil
Entrepreneurs, comme Anne Delleur partagez vos expériences et vos astuces ! La PDG d’Arcancil a su élargir sa clientèle pour mieux s’étendre à l’international. Découvrez sa combinaison gagnante.
C’est l’une des plus anciennes marques françaises de maquillage : Arcancil Paris voit le jour en 1935. Dès sa création, elle évolue vite grâce à son esprit d’innovation. Elle est ainsi la première à lancer les animations maquillages en grands magasins ou à développer des collections pailletées pour les fêtes. Mais en 2006, l’entreprise est au bord de la faillite. Anne Delleur, présidente de l’Institut Caméane, décide alors de reprendre l’aventure. Et c’est une réussite ! Depuis, la marque ne cesse d’innover et de s’étendre à l’international avec un taux de croissance d’environ 30 % par an.
Élargir sa cible
Avoir le sens de l’écoute est une qualité importante pour un entrepreneur. Cela permet de mieux saisir les attentes de ses clients. Et Anne Delleur a su en faire preuve. Après ses études, l’une de ses amies attire son attention. « Comme elle est togolaise, elle utilisait mes crayons pour les yeux noirs sur ses lèvres. Je me suis dit qu’il y avait un souci ». C’est alors le déclic : les marques de maquillage doivent s’adapter à tous les types de peau, tout en restant accessibles. Une idée qu’elle défend aujourd’hui avec Arcancil. L’entreprise s’adresse à toutes les femmes, quels que soient leur âge et leur couleur de peau.
Pour mieux s’adapter aux marchés extérieurs
Anne Delleur ne s’arrête pas là : Arcancil se lance dans un développement international ambitieux. Avec son large éventail de couleurs et de textures, la marque répond aux attentes et aux spécificités des différentes régions du monde. Elle est ainsi présente dans près d’une trentaine de pays et réalise 80 % de son chiffre d’affaires à l’international.
Une stratégie qu’elle consolide en allant chercher de nouveaux moyens de commercialisation avec le digital. L’entreprise vend à de grandes enseignes mais aussi à des sites de e-commerce, disponibles en plusieurs langues.
Arcancil est membre de l’Accélérateur PME et de Bpifrance Excellence.
Sucess stories Navya
Entrepreneurs, comme Christophe Sapet, partagez vos expériences et vos astuces ! La persévérance : un maître mot pour le PDG de Navya, une entreprise pionnière dans la conception de véhicules autonomes. Découvrez sa combinaison gagnante.
Réinventer et transformer la mobilité des villes : c’est l’objectif de Navya, une entreprise innovante développant des véhicules électriques autonomes. A la pointe de la technologie, elle est en plein essor avec un chiffre d’affaires de plus de 10,2 millions d’euros en 2017 contre 2,6 millions en 2016. Et elle a su se lancer à l’international : plus de 80 % de ce montant est réalisé à l’export.
Une expertise globale
Navya conçoit, réalise et commercialise elle-même sa gamme de véhicules autonomes. Cela grâce à une équipe d’experts pluridisciplinaires dont les compétences se complètent. Elle dispose notamment de son propre pôle en Recherche & Développement. Une équipe qui innove en permanence en matière d’intelligence artificielle pour développer les solutions les plus performantes possibles.
La réduction du time-to-market comme stratégie
« Notre plus grande réussite : créer un véhicule autonome en moins d’un an »
Un pari fou osé par Navya : après 12 mois de travail intense, l’Autonom Shuttle voit le jour en septembre 2015 et rentre en service à travers le monde. Pour Christophe Sapet, il est important d’optimiser ainsi le « time-to-market », soit le délai de mise sur le marché du produit. Cette stratégie permet aux entreprises de se démarquer de leurs concurrents dans la course à l’innovation, tout en augmentant leur rentabilité.
Navya est membre du réseau Bpifrance Excellence. Elle a également bénéficié du Pass French Tech ainsi que d’une assurance prospection pour se lancer aux Etats-Unis et au Canada.
Sucess stories BA Systèmes
Entrepreneurs, comme Jean-Luc Thomé, partagez vos expériences et vos astuces ! Innover : un maître mot pour le président de BA Systèmes, une entreprise spécialisée dans la robotique mobile. Découvrez sa combinaison gagnante.
« Entreprendre, c’est le plaisir de prendre des risques ». Une aventure dans laquelle Jean-Luc Thomé s’est lancé en reprenant BA Systèmes. Et cela avec succès ! Depuis sa création en 1975, l’entreprise bretonne connaît un développement impressionnant. D’une PME de 50 personnes, elle est devenue une société internationale de plus de 200 collaborateurs avec une croissance annuelle supérieure à 10 %.
Pour s’imposer sur le marché de la robotique mobile, BA Systèmes diversifie ses activités. Elle s’adresse à différents domaines et secteurs d’activités : l’industrie, le médical ou encore le portuaire. Pour ce faire, elle s’appuie sur une expertise de plus de 40 ans et l’innovation continue.
Une démarche d’innovation ouverte
Jean-Luc Thomé vise la satisfaction client. Le président de BA Systèmes a donc choisi de renforcer son savoir-faire en misant sur l’innovation. C’est pourquoi il consacre 20 % de son effectif à la conception des solutions de demain. Et les résultats sont là : BA Systèmes dépose 2 à 3 brevets par an et est agréée organisme de recherche par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
« Entreprendre, c’est le plaisir de l’innovation »
C’est en 2007 que la société lance son activité de RID (Recherche, Innovation et Développement) avec son projet Robm@rket. Ce dernier a notamment remporté le prix de l’« Innovation Supply Chain » de l’ASLOG en 2009. Et pour le mener à bien, c’est un processus particulier que BA Systèmes a mis en place : l’open innovation ou innovation ouverte. L’idée ? Travailler sur le développement de nouveaux produits en collaboration avec des acteurs externes (étudiants, chercheurs, partenaires, clients…). Une pratique qui permet de mutualiser les compétences et de gagner en efficacité.
BA Systèmes est membre de la première promotion de l’Accélérateur PME et du réseau Bpifrance Excellence.
Sucess stories Thimonnier
Entrepreneurs, comme Sylvie Guinard, partagez vos expériences et vos astuces ! La volonté : un maître mot pour la présidente de Thimonnier, une entreprise qui conçoit et fabrique des machines d’emballages flexibles. Découvrez sa combinaison gagnante.
Depuis l’invention de la machine à coudre en 1830 par Barthélémy Thimonnier, l’entreprise familiale, implantée dans le Rhône, a bien grandi. Au milieu des années 1900, elle se spécialise dans la conception et la fabrication de machines d’emballages souples pour les produits liquides et pâteux. Et ça marche : aujourd’hui, ses appareils remplissent quotidiennement des millions de sachets dans le monde entier, avec à la clé un chiffre d’affaires d’environ quinze millions d’euros.
Un savoir-faire en évolution
« Pour être ce que tu veux, il faut le vouloir »
Une maxime familiale qui guide Sylvie Guinard depuis son arrivée à la tête de Thimonnier en 2009. Légion d’honneur, Trophée de l’innovation, Ordre National du Mérite… On peut dire que cette entrepreneure qui a rejoint La French Fab a la volonté de représenter l’industrie du futur et de construire le monde de demain. En s’appuyant sur le savoir-faire de l’entreprise pour la soudure des matériaux plastiques et le remplissage, elle donne les moyens à Thimonnier d’innover. 15 % du chiffre d’affaires et 25 % de son effectif sont ainsi consacrés au pôle de R&D de la société.
Oser l’international
Thimonnier est à l’origine de nombreux emballages innovants. L’entreprise brevète notamment en 1962 le DOYPACK®, un sachet souple qui tient debout, et plus récemment le PepUP®, un sachet auto refermable avec un principe simple : presser pour ouvrir et relâcher pour fermer. Des idées qui l’ont aidé à se lancer à l’international. Thimonnier est aujourd’hui présente sur 5 continents et dans plus de 150 pays. Elle réalise plus de 85 % de son chiffre d’affaires à l’export. Et pour Sylvie Guinard, « l’avenir réserve plein de belles surprise ».
Thimonnier est membre du réseau Bpifrance Excellence et a fait partie de la première promotion de l’Accélérateur PME Auvergne-Rhône-Alpes.
Success stories Richel Group
Entrepreneurs, comme Benjamin Richel et Antoine Lepilleur, partagez vos expériences et vos astuces ! La performance : un maître mot pour les dirigeants de Richel Group, une entreprise spécialisée dans la fabrication de serres agricoles. Découvrez leur combinaison gagnante.
Devenir un acteur mondial incontournable : c’est l’objectif de Richel Group. Créée en 1964 par Pierre Richel à Eygalières, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, la société familiale produit des serres pour l’horticulture ainsi que les cultures maraîchères et fruitières. Son activité se distingue en 4 métiers : la serre plastique, la serre Venlo, les équipements de serres et les abris modulables.
S’ouvrir au monde
« Richel Group est reconnue mondialement comme une entreprise leader sur le marché de la serre » affirme son président, Benjamin Richel.Présente dans 80 pays avec au compteur plus de 10 000 hectares de serres construits dans le monde, on peut dire que Richel Group est une entreprise résolument tournée vers l’international. Un développement qui lui a notamment valu le prix d’exportation MOCI en 2011. Aujourd’hui, ce sont les 2/3 de son chiffre d’affaires qu’elle réalise à l’export avec près de 500 projets annuels dans le monde, soit 350 hectares de serres construits chaque année.
Penser à demain
Richel Group mise ainsi sur l’internationalisation mais son goût du challenge ne s’arrête pas là ! L’entreprise participe activement à la construction du monde de demain. Elle donne une importance particulière à l’innovation et à la recherche. L’objectif ? Améliorer continuellement ses produits et solutions agronomiques. Elle s’intéresse aussi à la question des ressources. Avec Richel Environnement, elle développe des serres à couverture photovoltaïque et autres solutions portées sur les énergies renouvelables, la valorisation des déchets ou de la chaleur. Et elle participe à la création d’emploi : selon son directeur général, Antoine Lepilleur, « contribuer à la construction d’environ 350 hectares de serres par an génère automatiquement plus de 2 000 postes ».
Success stories Vergnet Hydro
Entrepreneurs, comme Thierry Barbotte partagez vos expériences et vos astuces ! Oser : un maître mot pour le PDG de Vergnet Hydro, une entreprise spécialisée dans l’approvisionnement en eau potable en milieu rural. Découvrez sa combinaison gagnante.
L’eau potable est une denrée rare et Vergnet Hydro souhaite en garantir l’accès au plus grand nombre. C’est au cours des années 1970, lors des grandes sécheresses du Sahel, que Marc Vergnet invente une pompe manuelle révolutionnaire. Aujourd’hui, l’entreprise s’impose comme le leader français de l’approvisionnement en eau potable en milieu rural et isolé. Elle équipe plus de 100 000 points d’eau dans le monde et alimente ainsi près de 50 millions de personnes.
Une entreprise au service de la planète
Vergnet Hydro ose regarder au-delà des frontières de l’Hexagone.« Il y a 400 millions de personnes à alimenter en eau potable en milieu rural en Afrique ». Et l’objectif de Thierry Barbotte est de permettre à toutes ces personnes d’y avoir accès. C’est pourquoi ses pompes à eau sont fabriquées en France mais ne sont vendues qu’à l’export. Le marché historique de l’entreprise est donc l’Afrique mais elle possède plus de 30 filiales et partenaires dans le monde. Vergnet Hydro se met ainsi au service des collectivités, des gouvernements, des agences internationales, des particuliers et accompagne de nombreuses ONG.
Un service connecté
L’entreprise ne vend pas seulement des pompes à eau : elle garantit un service. Même si l’équipement dispose d’une durée de vie conséquente (15 ans en moyenne), il n’est pas abandonné sur place une fois installé. Et c’est pour passer de ce rôle d’équipementier à celui de vendeur de services que Thierry Barbotte choisit de miser sur la transformation digitale. Les nouvelles pompes sont ainsi équipées de compteurs et enregistreurs de données. Ces informations permettent à la filiale UDUMA, moyennant une tarification de l’eau, de gérer les pannes et les réparations sur le long terme.
Vergnet Hydro est membre du réseau Bpifrance Excellence.
Success stories Eurosit
Entrepreneurs, comme Jean-Pierre Alaux, partagez vos expériences et vos astuces ! L’évolution : un maître mot pour le directeur général d’Eurosit, une entreprise spécialisée dans le mobilier de bureau innovant. Découvrez sa combinaison gagnante.
« Les produits suivent l’évolution de la société » : c’est la conviction d’Eurosit. Depuis sa création en 1948, l’entreprise a su répondre aux demandes des utilisateurs de son temps. Une capacité d’adaptation qui permet à Jean-Pierre Alaux, son directeur général, d’affirmer que cette vielle dame « se porte plutôt bien ». Eurosit compte ainsi 150 salariés et a enregistré 33 millions de chiffre d’affaires en 2016. Elle s’impose aujourd’hui comme l’un des leaders européens du siège de bureau.
De l’innovation Made in France
« Eurosit est une société tournée vers l’innovation », Didier Arnaud Boréa
De par son ancienneté, Eurosit est une entreprise forte de son savoir-faire. Mais elle a appris que, dans un marché concurrentiel comme le mobilier de bureau, il ne fallait pas se reposer sur ses lauriers. C’est pourquoi son directeur général délégué, Didier Arnaud Boréa, la décrit comme « une société tournée vers l’innovation». Depuis sa création, l’entreprise a conçu plus de 800 modèles de sièges de bureau. Nouvelles architectures, nouveaux matériaux, nouvelles expertises… ces derniers sont tous plus innovants les uns que les autres. Et la difficulté technique ne semble pas arrêter ses équipes : Eurosit a récemment imaginé le premier siège chauffant et ventilé, pilotable depuis un mobile. Un modèle osé qui devrait voir le jour en 2019.
Eurosit a également fait le choix d’intégrer une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) au sein de sa stratégie de développement. L’entreprise porte ainsi une attention particulière aux domaines économique, environnemental et social. Pour ce qui est de ce dernier, son projet est notamment centré sur le « Made in France ». Ainsi, c’est dans son site de production de Nevers, dans la Nièvre que l’entreprise fabrique le mobilier de demain.
Success stories Obiz
Entrepreneurs, partagez vos expériences et vos astuces ! S’engager : un maître mot pour le président d’Obiz, une entreprise spécialisée dans le marketing relationnel éthique. Découvrez sa combinaison gagnante.
Le réseau qui fait du bien : c’est ainsi que se décrit Obiz©. Et non sans raison ! En effet, cette entreprise lyonnaise est à l’origine d’une solution innovante de marketing relationnel. L’idée ? Mettre en contact les consommateurs d’activités sportives, de loisirs, de beauté ou encore de bien-être avec des prestataires de proximité. Le tout de manière socialement responsable.
« Aujourd’hui, je n’ai pas l’impression de venir travailler puisque ce que je fais, c’est quelque chose qui a du sens » affirme Brice Chambard, président d’Obiz©. Ainsi, en proposant l’accès à un contenu exclusif d’avantages, sa société optimise le pouvoir d’achat de ses clients. Mais pas uniquement ! Obiz© cherche également à impacter la santé publique et cela en misant sur des activités susceptibles d’améliorer le mode de vie des consommateurs.
Soutenir l’économie locale
Une entreprise humaine qui va encore plus loin : Obiz© booste aussi l’économie locale. Comment ? En proposant à ses partenaires d’être référencés gratuitement auprès de ses 5 millions de clients. En somme, une offre garantissant une belle opération de communication pour ces prestataires !
Et le concept ne remet absolument pas en cause la qualité des services proposés. La société a mis en place une charte de confiance précisant que les structures se doivent d’accueillir les bénéficiaires d’Obiz© dans des conditions équivalentes à celles des clients habituels. Une solution innovante donc, car comme le dit avec justesse Brice Chambard « entreprendre, c’est oser ».
Double lauréate du Pass French Tech, Obiz© est également membre du réseau Bpifrance Excellence.
Success stories Cadiou
Entrepreneurs, pour aller plus loin, comme Emmanuelle Legault, partagez vos expériences et vos astuces ! Co-construire : un maître mot pour la PDG de Cadiou Industrie, une entreprise familiale spécialisée dans la fabrication de portails, clôtures et garde-corps sur-mesure. Découvrez sa combinaison gagnante.
Emmanuelle Legault est tombée très jeune dans la marmite de l’entrepreneuriat. Remontons deux générations plus haut : son grand-père possédait sa propre menuiserie à bois. Une entreprise qu’il transmet en 1973 à son fils, Ronan Cadiou. Une fois aux commandes, ce dernier fait le pari de fabriquer les premiers portails de jardin en PVC. Une idée qui fait décoller l’entreprise. Et il ne s’arrête pas là : en 1990, il mise sur la construction en aluminium et se lance dans la chaudronnerie plastique.
Codiriger son entreprise
Lorsqu’il passe le flambeau en 2007, une codirection émerge entre sa fille et ses deux gendres. Emmanuelle Legault devient présidente directrice générale de Cadiou Industrie, Jean-François Legault prend le poste de directeur commercial et Anthony Bihan celui de directeur industriel et production. A chacun sa spécialité pour former un comité de direction complémentaire et harmonieux. Et ça marche : aujourd’hui, la PME bretonne est devenue une ETI et enregistre un chiffre d’affaires de 54 millions d’euros en 2017. Des résultats qui lui ont permis d’intégrer la seconde promotion de l’Accélérateur ETI.
Instaurer un management plus humain
« Ma plus grande fierté, c’est de voir le sourire de mes collaborateurs » Emmanuelle Légault
Emmanuelle Légault n’oublie pas les racines de Cadiou Industrie : elle reste attachée au territoire breton et continue de développer l’entreprise au cœur de la commune de Locronan. Une production française qui permet l’emploi de 420 personnes. Et, tout comme son père, elle souhaite faire de Cadiou Industrie une entreprise différente, plus humaine avec une ambiance de travail épanouissante. Elle l’inscrit dans une démarche volontaire de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et lance un concours interne original : le Trophée des Initiatives. L’objectif ? Donner la parole à ses collaborateurs et les récompenser pour leurs idées. Ces derniers se réunissent ainsi en équipe, pour proposer et développer un projet accompagnant l’engagement responsable de la société.
Cadiou Industrie est membre du réseau Bpifrance Excellence.
Success stories Diager
Entrepreneurs, pour aller plus loin, comme François Defougères, partagez vos expériences et vos astuces ! L’ambition : un maître mot pour le PDG de Diager, une entreprise spécialisée dans la fabrication d’outils de perçage. Découvrez sa combinaison gagnante, entre tradition et innovation.
C’est en 1953 que Pierre et Denise Defougères se lancent dans l’entrepreneuriat avec la création de Diager. Depuis plus de 60 ans, cette entreprise spécialisée dans les outils de perçage ne cesse de se développer. Aujourd’hui dirigée par leur fils François, la société fabrique près de 20 millions de pièces chaque année et s’impose comme le leader européen des fabricants de forets pour le béton.
Diversification et innovation
« Diager est une entreprise qui a deux branches d’activité. »
« Diager est une entreprise qui a deux branches d’activité » : Diager Bâtiment et de Diager Industrie. Et elle cherche par tous les moyens à améliorer ses compétences. La société familiale multiplie les produits innovants et poursuit sa transformation digitale. En 2013, elle élargit encore son domaine d’activité avec le rachat du fabricant allemand d’embouts USH.
Maintenir un savoir-faire français
Diager est le premier industriel spécialisé dans les outils de perçage à avoir été labellisé Origine France Garantie. Ses activités manufacturières se situent sur son site de Poligny dans le Jura, où sont employées 200 personnes. Un savoir-faire historique reconnu à l’international : l’entreprise réalise 50 % de son chiffre d’affaires à l’export et vend ses produits dans plus de 70 pays.
Diager est membre du réseau Bpifrance Excellence et a fait partie de la seconde promotion de l’accélérateur PME.
Success stories Faïenceries de Gien
Entrepreneurs, pour aller plus loin, comme Yves de Talhouët, partagez vos expériences et vos astuces ! La transformation : un maître mot pour le PDG des Faïenceries de Gien, une entreprise spécialisée dans la fabrication d’objets destinés aux arts de la table ou à la décoration. Découvrez sa combinaison gagnante.
C’est en 1821 que Thomas Hulm, dit Hall, créé la Faïencerie de Gien. Stratégique, il l’implante sur les bords de la Loire, dans l’ancien couvent des Minimes. Un lieu facilitant l’approvisionnement en matières premières mais pas seulement : à cette époque, le fleuve permet l’acheminement du bois des forêts orléanaises pour les fours de cuisson. Et depuis ce jour, l’entreprise a su construire sa renommée en alimentant les services de table des plus prestigieuses familles d’Europe et en fabriquant en 1930 les fameux carreaux du métro parisien. Depuis 2014, Yves de Talhouët est à la tête de cette vielle dame bientôt bicentenaire et toujours au goût du jour.
Du Made in France à l’international
Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), la Faïencerie de Gien maîtrise historiquement son processus de fabrication. Et c’est toujours le cas aujourd’hui ! Ses faïences sont 100 % conçues dans sa manufacture des bords de Loire. Une vraie ambassadrice du raffinement à la française, également membre du comité Colbert regroupant les plus grandes marques du luxe de notre pays. Elle exporte aussi ce savoir-faire d’excellence à l’international : ses produits sont distribués dans 45 pays.
Entre tradition et innovation
« Aujourd’hui, quand on est chef d’entreprise, on est forcément baigné dans la transformation digitale ».
Une entreprise historique donc, mais qui reste dans l’air du temps. Yves de Talhouët guide la transformation digitale de la Faïencerie de Gien, en commençant par la numérisation de ses archives. Mais ce n’est pas le seul chantier qu’il a entrepris. Malgré l’idée traditionnelle de représenter le luxe à la française, il a su s’ouvrir à la conquête de nouveaux marchés. Pour ce faire, l’entreprise, en collaboration avec Monoprix, lance en 2017 sa nouvelle marque G by Gien. Un service de table disponible à un prix plus accessible.
Pour aller plus loin :